Dans la maison de la négritude et des droits de l’homme de Champagney , vous pourrez y découvrir documents et objets présentant l’esclavage, l’histoire de la traite, le long chemin vers l’abolition votée le 27 avril 1848 et ses conséquences.
CHARLIE HEBDO
"L'homme est le seul animal qui apprenne à ses jeunes à tuer leurs semblables. Il y a même des écoles pour cela ; on les appelle des casernes."
Théodore Monod
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Helder Camara
"Je suis une aveugle. Mes sculptures sont mes yeux."
Niki de Saint Phalle
Sahel
( chêne, L = 35 cm )
Southern Africa
( bois polychrome, h = 54 cm,
Maison de la négritude et des Droits de l'Homme,
Champagney, Haute-Saône, France )
Dans la maison de la négritude et des droits de l’homme de Champagney , vous pourrez y découvrir documents et objets présentant l’esclavage, l’histoire de la traite, le long chemin vers l’abolition votée le 27 avril 1848 et ses conséquences.
Ce musée unique a une histoire toute particulière. René Simonin, son fondateur, prend connaissance au début des années 1970 du cahier de doléances de Champagney rédigé à la veille de la Révolution française. À sa grande surprise, il découvre un article extraordinaire et visionnaire : les habitants de ce petit village demandent au roi la fin de l’esclavage des Noirs. En 1789, le centre de Champagney ne compte pourtant pas plus de 200 foyers. Les gens sont simples, assez pauvres, la terre ingrate et le climat rude. Parmi ses habitants, un noble originaire de Champagney et officier de la Garde du roi, Jacques Antoine Priqueler, fréquente les milieux progressistes de Paris. C’est lui qui les informe du sort abject réservé aux Noirs d’Afrique. La Maison de la négritude développe donc, autour de cet article exceptionnel, une présentation détaillée de l’esclavage et du long processus qui aboutira à son abolition en France en 1848.
Arlequin ou En guise d'autoportrait
( technique mixte dont papier mâché, résine,
texte de la Chronique d'Amnesty International, vernis, h = 170 cm )
Habeas corpus
( acier peint, L = 78 cm )
Petite illustration pour une chronique des Droits de l'Homme
( cerisier teinté ciré, L = 100 cm )
Habeas Corpus II
( acier recuit, bois peint, nylon, L = 100 cm )
Etude pour un monument aux Droits de l'Homme
( bronze patiné 1/8, h = 12,5 cm )
Le départ de l'émigrant
( robinier teinté ciré, h = 46 cm )
La frontière
( chêne, bronze, sable, h = 30,5 cm )
La parole
( bronze, arkose de Blavozy, détail )
Qu'avons-nous fait ? 4
( bois peint )
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La Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme doit son nom à l’ancien Président de la République du Sénégal, Léopold Senghor qui lui accorda son patronage en 1971. Elle a été crée en 1971 par un champagnerot passionné d’histoire locale, René Simonin (1911/1980) qui exhuma des archives départementales de la Haute-Saône, un texte unique en son genre : l’article 29 du cahier de doléances de Champagney dans lequel les habitants de ce modeste village ont demandé l’abolition de l’esclavage des Noirs (19 mars 1789)
Deux cent ans plus tard, en hommage à la démarche de ses anciens, Champagney crée la maison de la négritude et des droits de l’homme.
Vous pourrez y découvrir documents et objets présentant l’esclavage, l’histoire de la traite, le long chemin vers l’abolition votée le 27 avril 1848 et ses conséquences. La maison aborde également, les thèmes de la colonisation et la décolonisation, ainsi que les multiples visages de l’esclavage à l’aube du XXIe siècle.