présentations
Les articles de mon blog sont illustrés par des morceaux de musique. Je ne considère pas ces illustrations sonores comme secondaires.
Mais vous pouvez très bien lire les infos de cet article sans musique. C'est vous qui décidez.
" Michel Le Quéré ou l'excès en tout "
Martine Thomas
Je suis né le 2 octobre 1947 à Saint-Amand-Montrond dans le Cher. Je fus élève à l'Ecole Primaire de Meaulne dans l'Allier, au "Collège" de ma ville natale puis à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Lyon.
J'ai été Enseignant de 1969 à 2002 dans le domaine de l'Enfance en difficulté. Je suis un adepte de la Pédagogie Freinet.
J'ai aussi été Membre d'Amnesty International groupe 137 de 1982 à 1995.
J'essaie de ressembler à un Sculpteur depuis 1967. Autodidacte, mes premiers travaux s'inscrivent davantage dans le domaine artisanal. A partir de 1975, des oeuvres plus personnelles voient le jour. Ma recherche m'entraîne vers ce que j'appelle la "fusiosculpture", style propre qui se veut traduction de la fusion des lignes, des volumes, des êtres, des sentiments représentés par des formes lisses et arrondies à la limite de l'abstraction, des volumes qui vont progressivement s'épurer pour aller à l'essentiel. Dans les années 90, je commence à fractionner, séparer, fragmenter, morceler, partager ; à "défusionner". Je me mets par ailleurs à assembler plusieurs matériaux dans une même oeuvre.
Les Essais sur l'Education seront le départ d'une nouvelle étape qui va institutionnaliser, codifier et traiter le thème du triptyque, de la relation triangulaire père-mère-enfant. Désormais, mes créations sont presque toujours composées de trois éléments qui tentent de dialoguer et qui parlent des mêmes souffrances, des mêmes ruptures que mes poèmes.
Parallèlement, je ferai passer mon engagement dans la lutte pour le respect des Droits de l'Homme au travers de certaines oeuvres militantes ; ces sculptures véhiculant un message aisément perceptible sont parfois utilisées par des enseignants et des associations.
Par ailleurs, passionné par le Moyen Age, je participe à la restauration de bâtiments anciens en copiant d'une façon très personnelle les bas-reliefs et autres statues de cette époque.
Je prends également part à des concours proposés par les Régions, Départements et Municipalités désirant acquérir des oeuvres plus ou moins monumentales destinées à l'aménagement de l'espace urbain.
Enfin, je sévis également en tant que soi-disant Poète. Je n'aime pas ce titre, cette appellation. Poète ne peut pas être un " métier ". Je n'ai jamais cessé d'écrire. Depuis le collège, la découverte de l'amour, de l'Autre et de la permanence du mal. Je suis l'auteur-éditeur d'une quinzaine de recueils de poèmes ; humbles, souffrants, perdus, dans lesquels, je l'espère, une très ordinaire existence d'être humain dans son costume d'interrogations. J'ai également publié une légende, un essai sur la musique et, aux Editions La Bouinotte, sous le nom de plume de Louis Le Calvez, les trois tomes de mes souvenirs d'enfance.
J'ose croire que mes sculptures et mes textes forment maintenant un attelage à peu près cohérent.
Ma devise, s'il fallait que j'en choisisse une, serait la suivante : De n'être rien on n'a que ça.
Michel Le Quéré
" Comment faut-il s'y prendre pour exprimer le beau, le simple et le vrai ? Est-ce que je le sais ? Et qui pourrait nous l'apprendre ? Les plus grands artistes ne le pourraient pas non plus, parce que s'ils cherchaient à le faire ils cesseraient d'être artistes, ils deviendraient critiques ; et la critique ... ! "
George Sand
"Ma personne n'a pas d'intérêt, seuls en ont les idées, les projets, les théories, les imaginaires que je défends."
Baptiste Morizot
" Moi je ne voulais pas casser un carreau. Je voulais juste lancer un caillou."
Guy Bedos
19 novembre 1957
Cher Monsieur Germain,
J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève.
Je vous embrasse, de toutes mes forces.
Albert Camus
Mon Monsieur Germain à moi c'est Mademoiselle Tardivat, mais je tiens aussi à remercier Monsieur Galand, Madame Galand et Madame Dupéchaud qui m'apprirent aussi à lire, à écrire et à compter, dans les années 50, à l'Ecole de Meaulne en Bourbonnais, aux confins du Berry et de l'enfance.
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